Jusqu'à la rentrée 1962, les enseignements techniques et classiques cohabitent au lycée de Nogent-sur-Marne, devenu depuis le lycée Edouard Branly, rue Bauyn de Perreuse. On y prépare après la troisième aux Brevets d'enseignements industriels d'ajusteur-tourneur-fraiseur, de dessinateur et de menuiserie. Les élèves obtenant ce diplôme deviennent contremaîtres et peuvent ensuite poursuivre leurs études grâce aux cours du soir du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM).
Il y a aussi, outre une section CAP d'ajusteur-tourneur, une préparation au baccalauréat « maths-techniques » et même une classe préparatoire au concours d'entrée aux arts et métiers.
Les locaux s'avérant être « vieillots » et exigus, il est décidé de transférer l'enseignement technique dans de nouveaux locaux, construits 173 boulevard de Strasbourg. On en profite pour faire un « toilettage » : la menuiserie est exilée à Saint-Maur, la préparation aux arts et métiers disparaît et la « fée électricité » fait sa grande entrée. À cette occasion, on recrute d'urgence des bobiniers retraités qui ont bien du mal avec les élèves !
À l'époque, ce coin de Nogent est encore la campagne. La zone d'activités de Fontenay n'existe pas, l'autoroute, le RER et le supermarché non plus : tout n'est que vergers. À l'heure du déjeuner, les professeurs jouent aux boules derrière l'atelier. Cet atelier mécanique était fort bien équipé : 60 tours, 35 fraiseuses, une grosse raboteuse, des étaux limeurs, le tout dans un grand espace, comme à l'usine.
L'établissement est dirigé par le proviseur de Nogent-sur-Marne et le censeur d'alors fait office de directeur des études. L'établissement est inauguré en janvier 1967.
Le premier « vrai » proviseur est Jean Forge, à la rentrée 1971. Il y a alors deux établissements : le lycée baptisé Louis Armand, et un CET annexé. Le CET prépare aux CAP et aux BEP, le lycée prépare aux baccalauréats E, F1 (fabrication mécanique), F3 (électrotechnique).
Dès 1975 apparaît le BTS « bureau d'études », qui deviendra « conception de produits industriels » en 1989.
En 1980, le bâtiment A est amputé d'une largeur de classe, pour laisser passer l'autoroute. Ceci est compensé par la construction du bâtiment B et du parking sur la voie ferrée. On y gagne beaucoup : les trains deviennent silencieux et l'autoroute, couverte à cet endroit, n'apporte pas de nuisances sonores.
Alors que l'électrotechnique est à son apogée avec trois classes de terminale et des TP en nocturne, de 18 à 22 heures, l'électronique fait son apparition en même temps que l'équipement informatique, en 1983, avec le baccalauréat F2. L'ascension est fulgurante et débouche sur le BTS électronique en 1988 et même sur une préparation à l'agrégation en 1991. C’est aussi, au début des années 80, l'arrivée des groupements d'établissements (GRETA) avec la formation continue.
Dans la même mouvance a lieu, autour de 1985, un grand ménage dans les ateliers : les machines à commande numérique font leur apparition et les vieilles machines partent à la casse. On renonce au grand atelier pour créer des petits « sites ».
Puis les baccalauréats E, F1, F2, F3 deviennent « sciences de l'ingénieur », « génie productique », « génie électronique », « génie électrotechnique ». Le CET devint LEP Jean-Rostand (car Jean Rostand a été reçu à l'Académie française par Louis Armand), avant de fusionner avec le lycée, sous désormais un seul nom : Louis Armand. Le lycée professionnel prépare maintenant aux BEP électronique et électrotechnique ainsi qu'aux « baccalauréats professionnels », « équipements et installations électriques », « micro-informatique et réseaux », « installation et maintenance », « étude et définition de produits industriels ».
En 1991, est créé le BTS électrotechnique.
Pendant la rénovation, l'enseignement général s'exile à Noisy-le-Grand toute une année. Puis, le lycée est à nouveau inauguré en 1995.
Le BTS informatique de gestion (option administrateur de réseaux) est installé en 1998.
C'est maintenant un lycée constitué de départements et doté de plusieurs centaines d'ordinateurs, tous reliés en réseau.
En 2002, le BTS IRIS (informatique et réseaux industriels) est créé, portant au nombre de 5 le nombre de BTS préparés au Lycée Louis Armand.
En 2010, la formation en alternance est intégrée au Lycée Louis Armand.
Session 2024
L'équipe de direction est composée du chef d'établissement, du chef d’établissement adjoint, de l’adjoint gestionnaire, ainsi que des conseillers techniques - conseillers principaux d’éducation et directeur délégué aux formations professionnelles et technologiques. L’équipe de direction a la responsabilité de l'organisation de l'établissement : administrer l'établissement, construire et conduire sa politique éducative et pédagogique, organiser et suivre le fonctionnement de tous les services.
La direction de l'établissement est assurée par :
Le proviseur qui, dans sa responsabilité administrative, financière, pédagogique et éducative, représente l'État et dirige l'établissement. À ce titre, il est le garant de la cohérence de la politique nationale du ministère de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse et des Sports dans le cadre de sa politique d'établissement. Pour ce faire, le proviseur est amené, entre autres, à :
• conduire l'élaboration, la formalisation et le suivi du projet d'établissement,
• présider tous les conseils institutionnels et instances représentatives, particulièrement le conseil d'administration,
• assurer l'organisation des enseignements dans ses contenus et formes, développer les pédagogies de soutien et d'aide et instaurer un service et une éducation à l'orientation,
• créer les conditions d'accueil et de vie des élèves dans le respect des droits et devoirs de chacun,
• conduire et animer la gestion de l'ensemble des ressources humaines,
• assurer le lien avec l'environnement dans le cadre de partenariats, d'instances de dialogue et de collaborations territoriales durables.
Le proviseur-adjoint, adjoint au chef d'établissement, qui seconde le proviseur dans ses missions et le supplée en cas d'absence ou d'empêchement.
Le conseil d'administration des collèges et des lycées est composé du chef d'établissement, président, du chef d'établissement adjoint, de l'adjoint gestionnaire, du conseiller principal d'éducation le plus ancien, du directeur adjoint chargé de la section d'éducation spécialisée dans les collèges, du directeur délégué aux formations professionnelles et technologiques dans les lycées, d'un représentant de la collectivité de rattachement, de trois représentants de la commune, d'une ou deux personnalités qualifiées, de représentants élus des personnels de l'établissement, de représentants élus des parents d'élèves et de représentants élus des élèves.
En qualité d'organe délibératif de l'établissement, le conseil d'administration, sur le rapport du chef d'établissement :
• fixe les principes de mise en œuvre de l'autonomie pédagogique et éducative dont disposent les établissements,
• adopte le projet d'établissement et approuve le contrat d'objectifs, le règlement intérieur de l'établissement, le budget et le compte financier de l'établissement,
• délibère chaque année sur le rapport relatif au fonctionnement pédagogique de l'établissement et à ses conditions matérielles de fonctionnement.
La commission permanente dans les collèges et lycées est composée du chef d'établissement, du chef d'établissement adjoint, de l'adjoint gestionnaire de l'établissement, d'un représentant de la collectivité territoriale de rattachement, de représentants élus des personnels, de représentants élus des parents d'élèves, de représentants élus des élèves.
La commission permanente instruit les questions soumises à l'examen du conseil d'administration.
Le conseil pédagogique favorise la concertation entre les professeurs. Il participe à l'autonomie pédagogique des établissements publics locaux d'enseignement (EPLE).
Le conseil pédagogique est une instance de consultation des enseignants sur la politique éducative de l'établissement. Il prépare la partie pédagogique du projet d'établissement, qui inclut les propositions d'expérimentations pédagogiques.
Des précisions sont apportées par l'article R. 421-41-3 du Code de l'éducation sur les sujets traités par le conseil pédagogique, dans le respect de la liberté pédagogique des enseignants et du champ de compétences des personnels de direction.
Le chef d'établissement désigne les membres du conseil pédagogique, après consultation des équipes pédagogiques concernées en veillant au plus large consensus possible de la part de celles-ci. Il informe le conseil d'administration et la communauté éducative de cette composition.
La loi fixe la composition minimale du conseil pédagogique : au moins un professeur principal de chaque niveau d'enseignement, au moins un professeur par champ disciplinaire, un conseiller principal d'éducation, le cas échéant le DDFPT.
Le conseil pédagogique peut associer toute personne dont la consultation est jugée utile en fonction des sujets traités.
Le chef d'établissement préside le conseil pédagogique.
Au lycée polyvalent Louis Armand, le conseil pédagogique est appelé conseil permanent.
Il est composé du chef d'établissement, de son adjoint, du gestionnaire de l'établissement, de représentants élus des personnels, des parents d'élèves et des élèves, et du conseiller principal d'éducation.
Le conseil de discipline de l'établissement est compétent pour prononcer à l'encontre des élèves les sanctions suivantes : avertissement, blâme, mesure de responsabilisation, exclusion temporaire de la classe, exclusion temporaire ou définitive de l'établissement ou de ses services annexes. Le conseil de discipline vote à bulletin secret à la majorité des suffrages exprimés.
Présidée par le chef d'établissement, elle est composée de représentants des personnels de l'établissement, des élèves, des parents d'élèves, de l'équipe de direction et d'un représentant de la collectivité de rattachement.
Elle est chargée de faire toute proposition utile au conseil d'administration en vue de promouvoir la formation à la sécurité et de contribuer à l'amélioration des conditions d'hygiène et de sécurité dans l'établissement. Elle se réunit uniquement dans les lycées techniques et professionnels.
Ce comité s'inscrit dans le pilotage de chaque établissement scolaire du second degré. C'est une instance de réflexion, d'observation et de proposition qui conçoit, met en œuvre et évalue un projet éducatif en matière d'éducation à la citoyenneté et à la santé et de prévention de la violence, intégré au projet d'établissement. Le CESC organise également les partenariats en fonction des problématiques éducatives à traiter.
Missions :
• contribuer à l'éducation à la citoyenneté,
• préparer le plan de prévention de la violence,
• proposer des actions pour aider les parents en difficulté et lutter contre l'exclusion,
• définir un programme d'éducation à la santé et à la sexualité et de prévention des conduites à risques.
Il est composé du chef d'établissement, des professeurs de la classe, du conseiller principal ou du conseiller d'éducation, du conseiller d'orientation, des deux délégués des élèves, des deux délégués de parents d'élèves et, éventuellement du médecin scolaire, de l'assistant social, et de l'infirmier.
Présidé par le chef d'établissement ou par son représentant, il se réunit au moins trois fois par an pour examiner les questions pédagogiques intéressant la vie de la classe, notamment les modalités d'organisation du travail personnel des élèves.
Le CVL est l'instance où sont débattues toutes les questions concrètes relatives au travail scolaire et aux conditions de vie des élèves dans l'établissement. Instance paritaire composée pour moitié de représentants élus des élèves et pour l'autre d'adultes membres de la communauté éducative, le CVL est un lieu privilégié d'écoute et d'échanges. Les élus lycéens s'y expriment librement pour faire connaître leurs idées, leurs attentes et leurs préoccupations. Ils émettent des avis, proposent des aménagements et suggèrent des solutions.
Le CVL, présidé par le chef d'établissement, est composé de :
• dix représentants des élèves élus au scrutin plurinominal à un tour pour deux ans par l'ensemble des lycéens de l'établissement,
• dix représentants des personnels et des parents qui ont un rôle consultatif, parmi lesquels cinq représentants des personnels d'enseignement et d'éducation, trois représentants des personnels administratifs, sociaux et de santé, techniques, ouvriers et de service et deux représentants des parents d'élèves.
Premiers acteurs de la question écologique en milieu scolaire, les éco-délégués jouent un rôle essentiel de sensibilisation et de mobilisation pour faire des collèges et lycées des espaces de biodiversité, à la pointe de la lutte contre le réchauffement climatique.
Les éco-délégués sont à la fois des copilotes et des ambassadeurs des projets pédagogiques menés au sein des établissements scolaires. Ils participent au comité de pilotage des projets, informent leurs camarades sur les avancements et les poussent à s'y engager. Les compétences acquises par les éco-délégués peuvent être valorisées dans le livret scolaire.
Leurs missions s'articulent autour des grands enjeux du développement durable :
• limiter la consommation d'énergie,
• protéger la biodiversité,
• éviter le gaspillage alimentaire,
• réduire et trier les déchets,
• s'unir pour engager son établissement dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Ouverture | Début des cours | Fermeture | Fin des cours | |
M1 | 7 h 55 | 8 h 00 | 8 h 55 | |
M2 | 8 h 50 | 9 h 00 | 9 h 50 | |
Récréation : 15 min | ||||
M3 | 9 h 45 | 10 h 05 | 11 h 00 | |
M4 | 10 h 55 | 11 h 05 | 12 h 00 | |
M5 | 11 h 55 | 12 h 05 | 13 h 00 | |
demi-pension | 12 h 25 | 12 h 35 | ||
S1 | 12 h 55 | 13 h 05 | 13 h 55 | |
S2 | 13 h 50 | 14 h 00 | 14 h 55 | |
S3 | 14 h 45 | 15 h 00 | 15 h 50 | |
Récréation : 15 min | ||||
S4 | 16 h 00 | 16 h 05 | 17 h 00 | |
S5 | 16 h 55 | 17 h 05 | 18 h 00 | |
18 h 00 | 18 h 15 |